mardi 3 mars 2009

Placements et couverture de risque

C'est un sujet récurrent. Oui il faut investir, il faut "prendre des risque" (dixit René Ricol, médiateur du crédit, ce matin), car l'investissement crée l'activité et la croissance du patrimoine en dépend (en plus de la croissance tout court). Cela ne veut pas dire cependant que ce risque ne peut être couvert. Comme on couvre un risque physique avec une assurance, il existe des mécanismes pour faire de même avec ses placements.

Le premier de ces mécanismes, c'est le gouvernement lui même qui nous le donne. Depuis la création du PEA, la loi Dutreil, la loi TEPA, les aides fiscales sont des outils de couverture (ou d'incitation dans le cas du PEA) de risque. Prenons la loi TEPA par exemple, si vous êtes redevable de €15000 d'ISF et que vous investissez €20000 dans une société éligible (en direct), vous n'avez plus à payer votre ISF. L'état vous permet donc de convertir votre impôt en actions. Dès la souscription, vous avez récupéré 75% de votre placement, c'est la meilleure des couverture possible. Vous ne risquez plus donc que 25%, c'est à dire €5000. Avec la loi Dutreil, c'est la même chose au niveau de l'IR, mais sur 25% de votre placement et sur quatre ans si vous dépassez un certain seuil.

Vous me direz qu'il manque encore le complément. S'il n'est pas nécessaire ni parfois possible de couvrir la totalité du risque, il existe des produits financiers qui peuvent le permettre dans certains cas. En complément d'un placement en direct en loi TEPA par exemple, vous pouvez souscrire à un placement avec retour garanti sur les 25% au bout d'un certain temps. Ce placement aura un coût, inférieur aux 25% bien sûr, mais il vous permet d'être serein sur l'avenir et de vous concentrer sur la génération de plus-value qui est l'objectif premier de votre investissement.

Si vous souhaitez que je développe l'un ou l'autre des sujets mentionnés, laissez un commentaire ou envoyez moi un email.

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