mercredi 29 avril 2009

C'est la saison !

C'est la saison de l'ISF ! En effet, les déclarations fiscales arrivent et les contribuables doivent maintenant faire face au dilemme du 15 Juin prochain. Parmi les nombreux fonds proposés pour réduire la facture fiscale, nous avons choisi d'offrir un placement en direct avec couverture de capital.

En effet, les fonds nous ont montré qu'il ne suffit pas de diversifier pour avoir un bon placement. Tant de titres autrefois incontestés sont aujourd'hui aussi risqué que tout autre placement. Il est donc improbable de prédire les performances. Comme je le décrit régulièrement dans ce blog, il faut juger un placement sur sa stratégie de croissance et sa théorie d'affaire. Il y a beaucoup d'excellent gestionnaires de fonds, mais comment les distinguer des autres...

Pour notre part, nous avons choisi de proposer un placement en direct. Ces placements présentent de nombreux avantages:

  • Pas de frais d'entrée, ni de frais de gestion. L'objectif du placement est de contribuer au développement de la société. Ces frais sont souvent très élevés (6% en entrée 2% par an ensuite) et élimine une grosse partie de l'intérêt fiscal. Il n'y a pas de gérant de fond. Notre fond d'investissement (SIgEx Ventures Euro Fund) recherche la croissance de ses placements.

  • Une défiscalisation à 75% plein. La différence avec des fonds FIP / FCPI est du simple au double : pour défiscaliser 5000 euros, il faut placer 7500 en direct ou jusqu'à 16000 sur un fond.

  • Vous savez dans quoi vous placez ! On ne le dira jamais assez, si vous ne savez pas ce qui est derrière le fond qui est derrière le fond, vous ne savez pas grand chose.

  • Enfin, pour limiter le risque, SigEx Ventures Euro Fund propose, de façon totalement indépendante, un placement de couverture pour assurer une liquidité de 25% du capital. C'est une promesse de vous acheter 25% de vos actions au prix d'achat quelque soit les performances de la société. Ainsi, la totalité du capital est préservée.

Nous avons mis en place un site web pour le placement qui explique comment ça marche, et propose surtout un simulateur de placement : vous entrez votre ISF et il vous montre ce que vous déboursez et ce que vous récupérez.

http://isf.sigex.com

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mardi 14 avril 2009

Placements de croissance et couverture de risque

Il est fréquent de considérer les placements de croissance (ou plus généralement les placements en sociétés non-cotées) comme un risque qu'il vaut mieux éviter. J'ai déjà traité de couverture de risque sur des produits fiscaux spécifiques. Aujourd'hui, je vais considérer le risque dans le cadre d'une gestion patrimoniale complète.

Typiquement, une gestion patrimoniale équilibrée doit comporter trois grande catégories de placements : les placements à court terme, très liquides et sans risque, les placements à moyen terme destinés à générer du revenu et les placements de croissance (moyen à long terme) destinés à créer de la richesse.

Les premiers placements concernent les besoins immédiats. Ils ne peuvent pas être bloqués, et ne peuvent pas être mis à risque. Ils incluent les besoins opérationnels de tous les jours et les réserves en cas de "coup dur".

Les seconds placements sont destinés à fournir un revenu complémentaire (pour compléter une retraite par exemple). Ils sont soit structurés à l'avance (lorsque l'on est encore jeune) avec des montages plus ou moins complexes (la location en meublé professionnel, ou LMP, est un bon exemple), soit immédiatement (location immobilière simple par exemple). Ces placements sont souvent considérés, à tort, sans risque. Comme pour tout placement, le risque vient exclusivement d'un manque de connaissance profond du produit, pas de la nature de ce produit.

Les troisièmes placements sont destinés à créer un patrimoine durable (au delà d'une génération en général). Ils sont constitués de placements sur la durée. Le risque inhérent de ces placements réside dans les changements de l'environnement économique qui les supportent. Il faut donc bien maîtriser les stratégies de croissance ou se reposer sur des spécialistes reconnus de ce type de placement.

Il existe cependant un moyen simple de couvrir le risque lié aux placements de croissance. Il consiste à bien évaluer la part de ces placements et à déterminer (en prenant en compte les avantages fiscaux) la performance nécessaire du reste du patrimoine pour couvrir totalement le risque de perte des placements de croissance.

Ainsi, on montre qu'avec 10% de son patrimoine en placement de croissance, on peut couvrir totalement le risque associé avec une performance du reste du patrimoine de seulement 2.5% par an. Si cela représente une performance correcte, il n'est pas hors de porté d'un bon conseiller en gestion patrimoniale, même dans le contexte actuel.

Ne négligez donc pas la "troisième part" de votre patrimoine, car c'est celle-là et celle-là seulement qui en assurera la croissance.

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