mercredi 18 février 2009

Que devient la nouvelle industrie Télécom ?

Je décrivais dans des posts précédents la très bonne santé de la nouvelle industrie télécom, celle basée sur la théorie d'affaire décrite par la loi de Cantell : "la valeur du temps approche zéro". Cette industrie est représentée par des sociétés comme Google, Skype, Facebook, MySpace et bien d'autres connues ou moins connues.

Les principales caractéristiques de ces sociétés sont :

  • qu'elles ne se valorisent pas sur leurs résultats comptables (bien que le chiffre d'affaires permette de valider cette valorisation), mais sur la taille et le trafic de leur réseau

  • qu'elles apportent des services de contenus (films, musiques), de réseaux sociaux (interconnexion, partage de données) et de communications (email, chat, téléphone)

  • que l'essentiel de ces services sont gratuits.

La gratuité des services n'est pas contraire à un modèle économique viable (ça sera le sujet d'un prochain post) et permet un développement fort du trafic. Par contre, le modèle financier de ces sociétés basé sur des investissements en capital privé ("private equity") font que celles-ci n'ont pas fait appel aux crédits et n'empruntent pas non plus pour leurs besoins en fond de roulement.

L'effet de la crise actuelle est donc peu ressentie sur les sociétés de cette industrie (sauf sur le cours des sociétés cotées, par effet de prise de bénéfices) qui représentent en plus d'un potentiel de développement encore sous exploité, des placements de croissance sur la durée. Regardons donc de près l'évolution des sociétés de la nouvelle industrie télécom.

Si vous souhaitez que je développe l'un ou l'autre des sujets mentionnés, laissez un commentaire ou envoyez moi un email.

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